Anciens Extraits
Le style de notre auteur est franc, fruste et direct. Sa filiation provençale et latine ne se manifeste que par son dépouillement par le parti sculptural de ses formes comme taillées à coups d’ébauchoir, et par sa volonté d’aller au fond des choses.
Waldemar George, 1949
… Ce n’est que libéré du souci de la forme et maître d’une certaine écriture que l’on peut arriver à s’exprimer avec autant de richesse. (…) C’est dans la mesure où Arditi a cessé d’expliquer sa peinture en la peignant qu’il a trouvé un langage. (…) C’est de la très belle peinture à laquelle Arditi arrive aujourd’hui. On aimerait en voir plus souvent.
Luc Antoine, 1956
Arditi a voulu concilier l’amour des formes, qui est, chez lui, comme chez tous les peintres de culture méditerranéen, le plus fort qui soit, l’amour de la couleur et la déformation plastique nécessaire à la création d’une harmonie actuelle qui ne date pas. Le résultat est d’une qualité rare.
Arts, 1959, Jean Bouret
Arditi qui n’avait pas fait d’exposition individuelle depuis 1949 (sauf à l’étranger) pétrit une pâte dorée ensoleillée avec une franchise allègre qui le met au niveau de bien des peintres de notoriété confirmée.
Le Monde, 1959, Cornil-Lacoste
Depuis quelques mois Arditi a considérablement évolué et l’on peut dire qu’il a trouvé sa personnalité et son style. Ce style se situe à mi-chemin entre le monde visuel et la sensation que celui-ci procure à l’artiste et qu’il transmet dans son rêve. Beaucoup de liberté, donc, dans le bon sens du mot. Une palette vibrante pm les dominantes varient d’une toile à l’autre. Des indications rythmiques assez prononcées, et même une recherche du dynamisme. Arditi prend un bon départ. On le suivra avec intérêt.
Jardin des Arts, 1959, J-A Cartier
Le Mont Ventoux a inspiré au peintre Arditi des évocations d’un rythme allègre et bien soutenu, qui sont des réussites par leur agilité de composition et la saveur de leurs tonalités ensoleillées.
Arts, 1959, Michel Courtois
…Il a suivi avec bonheur tous les effets de la lumière sur le Mont Ventoux. Son graphisme donne un accent à la délicatesse des tons.
Paris-Presse, 1959, René Barotte
Aujourd’hui, Arditi s’est libéré, sa facture est devenue d’une grande souplesse sans négliger les leçons de discipline de naguère et se plie avec aisance à l’expression d’une émotion poétique.
Les Lettres françaises, 1959, Georges Boudaille
Arditi utilise avec aisance et à-propos les plus belles couleurs de la palette, dans une composition fragmentée, parfois un peu confuse. Une vive sensibilité, des dons précieux de peintre.
Carrefour, 1959, Frank Elgar